Discover local climate research from science heroes in your region and climate actions that you can do at home, in your classroom or in your community. They are available in French and English, to read online or download.
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Getting Your Hands Dirty in the Marsh
Se salir les mains dans le marais
Wetlands play an important role such as protecting water quality, providing storage for carbon which helps reduce the impact of climate change, providing natural habitat for fish and wildlife, preventing flooding, and is beneficial to the health of soil. This is something that the Wiikwemkoong Department of Lands and Natural Resources values.
Les zones humides jouent une multitude de rôles importants, comme protéger la qualité de l’eau, stocker du carbone, qui contribuent à réduire l’impact du changement climatique, fournir un habitat naturel aux poissons et à la faune, prévenir des inondations et sont bénéfiques à la santé du sol. C’est quelque chose que le Department of Lands and Natural Resources de Wiikwemkoong valorise.
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The Turtles of Turtle Island
Les tortues de l’Île de la Tortue
Turtles are good signifiers of healthy wetlands, but our Ontario turtles have been, and still are, at risk. The turtle species in Ontario at-risk are: the Blanding’s turtle, snapping turtle, wood turtle, spotted turtle, stinkpot turtle, northern map turtle, and spiny softshell turtle. The biggest threat to turtle species has been the increase of human development, which depletes and pollutes wetland habitats. Many people are not aware that wetlands purify water in watersheds and are also a shelter for many turtle species. They play an important role in the watersheds as they feed on insects and other contaminants from the water, keeping it healthy for themselves and other wetland species in the area.
Les tortues sont de bons indicateurs de milieux humides sains, mais nos tortues de l’Ontario ont été, et sont encore, en danger. Les espèces de tortues en péril en Ontario sont : la tortue de Blanding, la tortue serpentine, la tortue des bois, la tortue ponctuée, la tortue musquée, la tortue mouchetée, la tortue géographique et la tortue molle à épines. La plus grande menace pour les espèces de tortues a été l’augmentation du développement humain, qui épuise et pollue les habitats des zones humides. Beaucoup de gens ne savent pas que les zones humides purifient l’eau dans les bassins versants et sont aussi un refuge pour de nombreuses espèces de tortues. Elles jouent un rôle important dans les bassins versants, car ils se nourrissent d’insectes et d’autres contaminants provenant de l’eau, ce qui les maintient en bonne santé pour eux-mêmes et pour d’autres espèces de milieux humides de la région.
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Invaders in Our Waters
Espèces envahissent nos cours d’eau
The round goby is a small bottom-dwelling fish from Central Eurasia that was first reported in the St. Lawrence in 1997. Since their invasion they have had a huge influence on the St. Lawrence River ecosystem, outcompeting native fish species like darters and sculpins for spawning habitat and food, and eating the eggs of other fish. However, round gobies have also impacted the ecosystem in other ways: they are a natural predator of the zebra mussel, which is another extremely devastating invasive species in the St. Lawrence River. Some scientists speculate that they might be helping control the population of these invasive mussels.
Le gobie à taches noires est un petit poisson de fond originaire d’Eurasie centrale, qui a été signalé pour la première fois dans le Saint-Laurent en 1997. Depuis son apparition dans le fleuve, il a eu une influence considérable sur l’écosystème, rivalisant avec les espèces indigènes comme les raseux-de-terre et le chabot pour les frayères et la nourriture, et mangeant les œufs d’autres poissons. Le gobie à taches noires a cependant eu une autre influence sur l’écosystème : c’est un prédateur naturel de la moule zébrée, autre espèce envahissante qui fait des ravages dans le fleuve Saint-Laurent.
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Peatlands: A Way to Beat the Heat!
Les tourbières, une façon de venir à bout de la chaleur !
Certain types of ecosystems can actually help keep our planet cool because of their composition! Peatlands are usually found in the Boreal Forest biome. Peatlands are very waterlogged ecosystems and can also be referred to as a “bog” or a “mire.” Peatlands are special because after they have reached a certain age, they take carbon dioxide out of the atmosphere really well. When peatlands are formed, they do the opposite, and produce a lot of greenhouse gas— methane and nitrous oxide. However, once it grows enough plants, or vegetation, it takes more greenhouse gases out of the atmosphere than it produces. Because of this, it creates a cooling effect!
Certains types d’écosystème, en raison de leur composition, peuvent en fait aider à garder notre planète au frais ! On trouve généralement des tourbières dans le biome de la forêt boréale. Les tourbières sont des écosystèmes très saturés d’eau, et on les désigne aussi par les termes « marais » ou « bourbier ». Les tourbières sont spéciales parce qu’une fois qu’elles ont atteint un certain âge, elles retirent vraiment bien le dioxyde de carbone de l’atmosphère. Quand les tourbières se forment, elles font le contraire, et produisent beaucoup de gaz à effet de serre, comme du méthane et de l’oxyde nitreux. Toutefois, une fois que des plantes ou de la végétation y poussent en quantités suffisantes, elles retirent de l’atmosphère davantage de gaz à effet de serre qu’elles n’en produisent. C’est pour cela qu’elles génèrent un effet de refroidissement !
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When Residents Stand Together for the Climate!
Quand les citoyens s’unissent pour le climat !
In cities and suburbs throughout Canada, people are getting together to work on all sorts of real actions that will have a positive impact on the climate. Groups have planted trees along a street to give shelter from the heat, others started a bike-share program to encourage residents to use their bikes instead of their cars, and others helped people without air conditioning during heatwaves. These projects are great and inspiring, but can we uncover what exactly is being done? How can we learn more about what kinds of collective actions are being taken and how climate, cities, and people are affected? Well, for that we need researchers!
Dans les villes et les banlieues canadiennes, des gens se regroupent et font toutes sortes de gestes concrets, ensemble, pour tenter d’avoir un impact positif sur le climat. Certains groupes décident de verdir une ruelle pour lutter contre la chaleur, d’autres instaurent le vélo-partage pour encourager les citoyens à utiliser la bicyclette plutôt que la voiture, d’autres viennent en aide aux gens qui n’ont pas accès à de l’air climatisé pendant les vagues de chaleur. Tous ces beaux projets peuvent être très inspirants, mais comment savoir ce qui se fait exactement ? Comment peut-on en apprendre davantage sur les différentes formes d’action collective et connaitre leurs effets sur le climat, sur les villes et sur les gens ? Ça prend des chercheurs !
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Unpredictable: A Sweet Story on Responding to Climate Change
Imprévisible : Une douce histoire sur la réponse au changement climatique
Walking through the sugar bush, Helen looks around to see if the maple trees are ready to be tapped. They should have been ready weeks ago, but there are no signs that the trees are ready, and no sap is flowing. With the effects of climate change, the trees are ready at different times each year. Helen starts walking away from the sugar bush. “Tomorrow,” she says, “tomorrow I will be back.”
En traversant l’érablière, Helen observe les érables qui sont prêts à être entaillés. Ils auraient dû être prêts il y a des semaines, mais il n’y a aucun signe que les arbres sont prêts, et aucune sève ne coule. Avec les effets du changement climatique, les arbres sont prêts à différents moments chaque année. Helen commence à s’éloigner de l’érablière. « Demain, » dit-elle, « demain, je reviendrai. »
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Warm Homes, Cold Places: Staying Cozy with Less Energy
Maisons chaudes, endroits froids : Rester au chaud en utilisant moins d'énergie
Nearly two-thirds of the energy used in Canadian homes is for heating and cooling. This is a basic need for people in Canada – especially because of our cold winters and hot summers! We heat our homes using different energy sources including electricity, natural gas, diesel oil, propane, and burning wood. Different homes need different amounts of energy to stay warm. It depends on how cold it is outside, how big the house is, how many people live there, and how the home is built. A thermally efficient home uses less energy to stay just as warm.
Près des deux tiers de l’énergie utilisée dans les foyers canadiens servent au chauffage et à la climatisation. Il s’agit d’un besoin de base pour les habitants du Canada, particulièrement à cause de nos hivers froids et de nos étés chauds! Nous chauffons nos maisons avec différentes sources d’énergie, dont l’électricité, le gaz naturel, le carburant diesel, le propane et le bois de chauffage. Différentes maisons ont besoin de différentes quantités d’énergie pour conserver leur chaleur. Tout dépend de la température extérieure, de la taille de la maison, du nombre de personnes qui y vivent et de sa construction. Une maison ayant un rendement thermique efficace utilise moins d’énergie pour rester tout aussi chaude.
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Invasion of the Emerald Ash Borer!
Invasion de l’agrile du frêne!
North American ash trees are currently facing devastating losses because of an invasive species: the emerald ash borer. Emerald ash borers, which scientists call EABs, are insects that are not native to North America. The larva dig S-shaped holes in the layer of wood beneath the bark which damages the tree’s ability to take up food and nutrients, eventually killing the tree. The threat imposed by the EAB has cultural, economic, and ecological impacts. This is why researchers and tree-care specialists are working hard to find tools that can monitor and control this invasive pest.
Les frênes nord-américains font actuellement face à des pertes dévastatrices à cause d'une espèce envahissante : l'agrile du frêne. L'agrile du frêne est un insecte qui n'est pas originaire d'Amérique du Nord. Les larves creusent des trous en forme de S dans la couche de bois sous l'écorce, ce qui nuit à la capacité de l'arbre à absorber de la nourriture et des nutriments, ce qui finit par tuer l'arbre. La menace imposée par l'agrile du frêne a des impacts culturels, économiques et écologiques. C'est pourquoi les chercheurs et les spécialistes de l'entretien des arbres travaillent dur pour trouver des outils capables de surveiller et de contrôler ce ravageur envahissant.
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Science to the Rescue! Saving Our Forests
Science à la rescousse ! Sauvons nos forêts
What will happen to our trees if we continue emitting greenhouse gasses “business-as-usual”? This is the question that Dr. Anthony Taylor and his colleagues wanted to answer. They conducted an experiment which showed that on our current pathway, in a few decades it will be too warm for the trees that live in the Acadian Forest Region.
Qu'adviendra-t-il de nos arbres si nous continuons à émettre des gaz à effet de serre « comme d'habitude » ? C'est la question à laquelle Anthony Taylor et ses collègues ont voulu répondre. Ils ont mené une expérience qui a démontré que sur notre voie actuelle, dans quelques décennies, il fera trop chaud pour les arbres qui vivent dans la région forestière acadienne.
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Carbon Capture: Ready, Set, Go!
Capture de dioxyde de carbone : À vos marques, prêt.e.s, partez !
Photosynthesis is a process used mainly by plants to convert sunlight, water, and carbon dioxide into oxygen and energy. Through photosynthesis across millions of years, carbon from the atmosphere has been contained in plants and rocks. In the past few decades, humans have been pulling that carbon out of plants and back into the atmosphere in the form of carbon dioxide, mainly through the burning of fossil fuels like coal and oil. Carbon dioxide is the most prevalent greenhouse gas in the atmosphere that is emitted by humans. Greenhouse gases absorb energy as heat and reflect some of it back to Earth’s surface, leading to the overall warming of the Earth in the past few decades. Humans have been putting more carbon dioxide into the atmosphere than natural processes, like photosynthesis, can remove.
La photosynthèse est un processus principalement utilisé par les plantes pour convertir la lumière du soleil, l’eau et le dioxyde de carbone en oxygène et en énergie. Grâce à la photosynthèse qui s’est produite sur des millions d’années, le carbone de l’atmosphère a été retenu dans les plantes et les roches. Au cours des dernières décennies, les êtres humains ont retiré le carbone des plantes, et l’ont relâché dans l’atmosphère sous la forme de dioxyde de carbone, principalement en brûlant des combustibles fossiles comme le charbon et le pétrole. Le dioxyde de carbone est le gaz à effet de serre émis par les êtres humains le plus répandu dans l’atmosphère. Les gaz à effet de serre absorbent de l’énergie, comme la chaleur, et ils en renvoient une partie à la surface de la Terre, entraînant le réchauffement global de la Terre que l’on connaît depuis les dernières décennies. Les êtres humains ont libéré dans l’atmosphère plus de dioxyde de carbone que les mécanismes naturels, comme la photosynthèse, ne peuvent en retirer.